Par Meïr Ben-Hayoun

Le consulat général de France est en quelque sorte une officine à Jérusalem pour combattre l’Etat d’Israël dont il est l’hôte. La liste de ses provocations répétitives ne fait que s’allonger. Il n’y a aucun doute quant au fait que c’est la mission officielle des consuls et consuls adjoints de France à Jérusalem. Certains l’ont même reconnu ouvertement lorsqu’ils se sont exprimés sur ce sujet auprès d’un public leur étant favorable, à savoir: transformer Jérusalem en capitale du peuple arabe envahisseur dit “palestinien”. Pour le Consulat, il ne s’agit pas simplement d’une position de principe d’attente de règlement du conflit dont la question de Jérusalem serait en suspens, mais d’une feuille de route opérative dont l’objectif est d’arracher Jérusalem au peuple d’Israël.

Semaine de la gastronomie française organisée         par le centre culturel français à Jérusalem

A contrario de toutes les autres représentations diplomatiques dans le monde censées représenter leur Etat dans le pays d’accueil en conformité avec la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, le consulat de France à Jérusalem a pour objectif principal de nier l’Etat d’Israël dans sa capitale. Nous avons en main les preuves que c’est  son ordre de mission, même si cela doit passer par des activités de soutien politique au terrorisme islamique avec lesquelles la diplomatie n’a rien à voir.

Romain Franck, employé du consulat de France à Jérusalem ayant trafiqué des armes automatiques au profit de terroristes nazislamistes du Hamas

Non content que l’un de ses employés ait récemment trafiqué des armes au profit d’organisation terroriste, le consulat de France ne cherche pas à faire oublier ses turpitudes. Par le truchement du centre culturel français, le consulat de France à Jérusalem a invité un antisioniste notoire à la gueule de l’emploi, Pascal Boniface, à donner une conférence mercredi 18 avril à 19h00, de surcroit au moment de l’ouverture des festivités de Yom Haatsmaout, la Journée de l’Indépendance d’Israël, pour s’assurer que les Juifs occupés à célébrer ne viendront pas lui porter la contradiction ou y faire du grabuge. Cela aura lieu au centre culturel français Chateaubriand situé dans un des quartiers Jérusalem occupés par les envahisseurs arabes.

Au passage, Jérusalem est la seule ville à l’étranger où le Quai d’Orsay a érigé deux centres culturels, un pour les Juifs et un pour les Arabes anticipant ainsi le complot démoniaque de priver l’Etat juif de l’intégrité de sa capitale éternelle, et même si cela coute deux fois plus au contribuable français qui est le dindon de la farce. En ces temps de récession et de compression budgétaire, il serait judicieux que le contribuable français sache ce qui est fait de ses contributions.

Logo du mois de la Francophonie organisé par            le centre culturel français à Jérusalem

Autre indice s’il en est besoin, le site internet des centres culturels français de Jérusalem ne laisse à l’internaute que le choix de deux langues, le français et l’arabe;, rien en hébreu comme si la langue du peuple d’Israël était clandestine dans la capitale israélienne. Toutes ses manifestations culturelles comme “le mois de la francophonie” ou “la semaine de la gastronomie française” sont publiées par des logos dans les deux langues, en français et en arabe. exit l’hébreu.

Imaginez un consulat étranger à Paris ignorer la langue française et organisant des manifestations culturelles antifrançaises en invitant un militant anti français et au moment des festivités du 14 juillet.

Devant cette énième tentative abjecte de nier la souveraineté de l’Etat d’Israël dans sa capitale en invitant un antisioniste notoire que même des Juifs signataire de Jcall comme BHL ont qualifié d’antisémite caractérisé, au moment où nous fêterons notre Indépendance, le consulat général de France et l’Etat français dont il émane, doivent savoir que cela ne passera pas et que les Francophones de la ville sauront le signifier sans ambiguïté.

Le compte à rebours a donc commencé pour la fermeture du consulat de France à Jérusalem et la transformation de ses locaux en Maison de l’Alyah de France et de ses centres culturels en centres d’aide à personnes en difficulté.