L’identité du militaire de Hébron qui a tiré dans la tête du terroriste la veille de Pourim a été autorisée à être diffusée aujourd’hui lundi 18 avril. Il s’agit d’Elor Azaria, 20 ans, résident de la ville de Ramleh. Par conséquent, sa photo peut enfin être diffusée sans enfreindre l’ordonnance de la Cour martiale.
Aujourd’hui, Elor n’a pas encore été jugé tel que dans la précipitation certains sites d’information l’ont laissé entendre. Le Parquet militaire a déposé le chef d’inculpation d’homicide à l’encontre d’Elor à la Cour martiale de Jaffa. Le procès avec audience des témoins et plaidoyers de la défense et de l’accusation n’a tout simplement pas encore débuté.
Dans le chef d’inculpation, le Parquet soutient qu’Elor aurait ouvert le feu sur un terroriste neutralisé et que le tir n’était pas opérationnellement justifié.
Maitre Eyal Besserglik, l’avocat d’Elor, a demandé à la Cour de retirer l’ordonnance d’interdiction de publication de son identité et de lui permettre de se rendre à son domicile tout du moins pour la soirée du Seder de la fête de Pessah. Le procureur ne s’est pas opposé à cette requête, mais a demandé à ce qu’Elor soit de retour dans sa base immédiatement après la fête jusqu’au terme de la procédure.
Le Juge militaire, le Lieutenant-colonel Ronen Shor, a statué qu’Elor resterait consigné à la base militaire de Nakhshonim près de la ville de Rosh Ha’aïn jusqu’au terme de la procédure judiciaire.
De son côté, le procureur militaire, le Lieutenant-colonel Adouram Riegler a affirmé: “On ne peut recevoir les arguments de la défense. Le tir a été effectué sans aucune justification opérationnelle en direction d’un terroriste à terre et blessé. A notre sens, il y a un fondement factuel solide à démontrer qu’il y a eu faute”
Le public israélien est mobilisé sans précédent pour la cause d’Elor Azaria, du jamais vu dans l’histoire des procès en cour martiale en Israël. Un rassemblement géant avec apparitions d’artistes pour exiger sa libération aura lieu mardi 19 avril à 19H30 sur la Place Rabin à Tel-Aviv.
Meïr Ben-Hayoun
Les dernières réactions plutôt “apaisantes” de la hiérarchie militaire et des juges, montrent la gêne ressentie. Les juges, comme les officiers, tentent maintenant, de se réfugier derrière l’application stricte du règlement. Or, il ne faut pas tomber dans ce piège, comme le font les neuneux, dont André DARMON d’Israël Magazine en est un archétype.
Car le battage autour de cette affaire est strictement politique. Il met en évidence le conflit du fond contre la forme. Et au-delà, une fracture profonde, au sein de notre peuple. Nous devons surmonter cette fracture.
Dans cette affaire, la position juive morale, c’est de ne pas poursuivre le soldat, du moins de la manière dont cela a été commis. En effet, si il y a eu éventuellement une faute commise, vu les circonstances, le soldat aurait dû être rappelé à l’ordre, voire même puni, sans que les média n’en sachent absolument rien.
Dans le battage, voulu ou non, sur cette affaire, nous voyons exulter la lie alterjuive d’Israël. Cette pourriture est incarnée en particulier, par une salope prétendue chanteuse. Mais en attendant qu’elle disparaisse, cette lie ne compte plus. Car comme d’habitude, le plus affligeant, c’est la réaction des fameux neuneux. Tous ces abrutis bornés, sont fiers que le règlement soit appliqué ainsi, jusqu’à l’absurde. Ces neuneux font autant, sinon plus de dégâts avec cette rigueur mal placée, qu’ils ne font de choses positives. Et ils font beaucoup de choses bien, voire extraordinaires. Quel gâchis !
Admettons que des Juifs et des Israéliens ne partagent pas le principe naturel, du refus de se justifier, pour la destruction de déchets. Dans l’ambiance d’attentats quasi permanente depuis plusieurs mois, pousser le vice jusqu’à envisager l’inculpation pour assassinat, à l’encontre d’un soldat qui a fini un déchet qui venait de tenter de le tuer, ça s’appelle du sadisme. Dans un pays normal, le déchet aurait été liquidé, après un procès pour la forme. Règlement ou pas règlement, celui qui a ordonné l’inculpation du soldat, mérite le mépris éternel de tout Juif qui se respecte. Ce tordu mérite même une lourde sanction. Et nous ferons tout, pour que cela arrive un jour.
Passons sur les réactions de la vermine gauchiste, mais, bien entendu, et ça concerne le Roch Hamemchala lui-même, les neuneux s’emporteraient et deviendraient virulents s’ils me lisaient. Nous sommes face à la fracture. Quelque soient leurs arguments, ceux qui continuent de harceler judiciairement le soldat ont tort. Que le soldat ait, ou non, enfreint le règlement. La hiérarchie militaire israélienne et la classe politique, ne doit pas ramper devant l’accusation portée par un ramassis de déchets antijuifs. Elles doivent l’ignorer. La suite donnée à l’accusation dégoute pour de bon, un très grand nombre de Juifs. Fait tout à fait nouveau, des Israéliens ont manifesté en nombre, dans tout le pays, contre cette inculpation. Or justement, les média israéliens, presque aussi pourris par le gauchisme que ceux d’Europe, ont occulté au maximum ces manifestations. C’est bien une guerre larvée des “islamiquement corrects” contre ceux qui appellent détritus un déchet. C’est tout simplement ahurissant qu’en Israël, ce genre de tordus existe. En Europe, les sympathisants des déchets sont TOUS antijuifs. Même quand ils prétendent le contraire. En Israël, les Juifs pro-déchets antijuifs existent aussi, mais ils sont une infime minorité. Tous les autres Israéliens qui parlent des déchets comme un peuple avec lequel nous devons faire la paix, ne sont que des naïfs. Quelque soient par ailleurs leurs mérites et leur intelligence.
C’est un kif immense de pouvoir leur balancer à la gueule, leur propre argument qu’ils croient fatal. Celui qui consiste à dire : “tu ne vis pas en Israël”. Et alors ? Eux, ils vivent en Israël. Ils assument la vie du pays. Ils y font des miracles. Mais quand ils racontent des conneries et qu’ils font des erreurs aussi graves que de soutenir les poursuites contre un soldat qui a détruit un déchet nuisant, c’est un devoir de le leurs dire !