Une bonne fois pour toute, le problème ne consiste pas à parvenir à un compromis, comme si nous faisions des gestes en faveur des Arabes et que s’ils faisaient des gestes en notre faveur, le problème sera solutionné.
Par Baroukh Marzel, traduit pas Meïr Ben-Hayoun
Vingt-cinq ans, c’est toute une génération, une période suffisamment longue pour avoir de la perspective et observer les transitions profondes intervenues durant ces années.
En entrant dans le mois de Heshvan, ce mois hébraïque où cette année a lieu le 25ème anniversaire du départ de mon rabbin et maitre, le Rav Meïr Kahana H’yd, alors que le pays est sens-dessus-dessous face à la vague de terrorisme arabe, cela vient nous rappeler qu’un géant, un homme aux intuitions prophétiques vivait parmi nous, un homme qui avait prévu précisément ce qui se déroule actuellement. Alors que tant de personnes hallucinantes ont conçu des plans de « paix », c’était le Rav Kahana qui a été le seul à pouvoir analyser le problème dans son fondement, à comprendre quelle direction nous prenions et à proposer un plan de sauvetage de l’Etat juif devant la catastrophe imminente.
« Les Rav Kahana avait raison » proclament les mots tagués sur les murs. Parfois, même nous ses disciples les plus proches, il nous semble que nous n’avions pas compris à quel point il avait raison.
Une bonne fois pour toute, nous devons saisir que le problème n’est pas comment parvenir à un compromis, comme si, si nous faisions des gestes en faveur des Arabes et que s’ils faisaient des gestes en notre faveur, le problème serait solutionné. Ceux qui perçoivent ce conflit comme un litige territorial tels que Shimon Pérès le rêveur du « nouveau Moyen-Orient », peuvent parler d’échanges de terres et de compromis territorial, de démilitarisation et de partition fonctionnelle et tous ces propos élégants de la Conférence de Herzlia.
En revanche, celui qui comprend que la racine du problème procède de toute autre chose, qu’il y a ici une guerre de religion entre le judaïsme et l’islam, qu’un Arabe qui se respecte ne renoncera jamais ne serait-ce qu’à un millimètre de la terre qu’il considère terre sainte musulmane (et s’il est chrétien, il n’est pas moins extrémiste) – Celui qui comprend tout cela comprend aussi que nous ne sommes pas habilités à renoncer à l’existence de l’Etat juif, que nos aspirations les plus primordiales contredisent celle des Arabes. Celui qui est conscient de ces choses-là sait que l’explosion qui se produit actuellement était inévitable et que ce ne n’était qu’une question de temps jusqu’à qu’elle arrive.
« Je ne désire pas la mort des Arabes ni la mort des Juifs en Eretz Israël, mais je crains que beaucoup mourront si mes craintes se matérialisent. Ces éventualités arriveront, non pas parce qu’on prendra les mesures que je préconise, mais parce qu’on ne les prendra pas » Ce sont les propos écrits par le Rav Kahana alors qu’il se trouvait dans une petite cellule à la prison de Ramleh il y a 35 ans de cela, alors que le pouvoir tentait de museler cette voix de vérité qui commençait à percer une brèche dans l’opinion du public. Le Rav Kahana a été pourchassé jusqu’à qu’il soit assassiné. Toutefois, cet esprit, cette vérité plus forte que tous les mensonges ensemble, on ne peut l’enfermer en prison, ni la tuer.
Au-delà des années passées depuis, cet écho arrive jusqu’à nous et nous confronte à un défi qui, par la miséricorde de Hakaddosh Baroukh Hou, il n’est pas encore trop tard. Apprenons la racine et l’essence du conflit judéo-arabe, initions des solutions adéquates avant que nous payions le prix douloureux de l’aveuglement et de la sottise. Le Rav Kahana zatsal, h’yd n’a pas inventé la solution au problème de l’ennemi arabe. Cette solution, c’est le judaïsme, c’est la Torah d’Israël et c’est la seule et unique solution : le transfert des ennemis d’Israël : eux là-bas et nous ici et Shalom sur Israël.
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