Od Yossef Haï עוד יוסף חי Joseph vit encore……. (Genèse 45, 28)
La nuit du 6 au 7 avril 2016, quatre autobus pleins d’Olim de France se sont rendus en pèlerinage sur le Tombeau de Joseph, Yossef Hatsadik, dans la ville de Sichem occupée par l’Autorité terroriste arabe dit “palestinienne”.
Par Meïr Ben-Hayoun
Très difficile de décrire avec des mots cette sensation de sainteté très spéciale où on se sent sur terre et plus haut que les nuages tout en transcendant les âges, ce qu’on a ressenti dans la ville antique de Sichem en Samarie, la nuit du 6 au 7 avril sur le Tombeau de Joseph, Yossef Hatsadik, en dépit des restrictions d’ordre sécuritaire très strictes.
Il a fallu coordonner et obtenir l’aval de l’armée pour s’y introduire dans des autobus blindés à l’épreuve de balles de Kalatchinov. Cette organisation pas facile en même pas une semaine de mobiliser quatre autobus pleins à craquer avec des Olim France venus Jérusalem, Tel Aviv, Netaniyah, Ashdod, avec des gens de Raanana et d’autres villes.
En première phase, nous sommes arrivés vers 20 heures à Elon Moreh où nous avons été accueillis pour un repas à la yeshiva, la Maison d’étude. On a eu droit à une dégustation de vin du cru, excquis, de vignes qui ont été plantées il n’y a que quatre ans. Le résultat est étonnant. Ceux qui me connaissent savent que j’ai aussi bossé dans le vin. Je me suis dépêché d’acheter une bouteille d’appelation contrôlée Har Grizim (le Mont Garizim de la Torah à proximité de la ville de Sichem) de crainte que très vite, le public les raflerait toutes.
Nous qui étions arrivés à Elon Moreh avec un minibus de Jérusalem il nous a été demandé de de nous joindre aux autres dans des grands autobus blindés. Le minibus n’était pas autorisé à s’introduire sur les lieux par l’armée pour la raison que si des Arabes nous avait tiré dessus les balles auraient pur percer les vitres comme du papier à cigarettes.
Vu la situation géopolitique, l’autorisation des autorités à nous laisser démarrer d’Elon Moreh vers le Tombeau de Yossef n’a été obtenue que vers minuit et demi.
Sur tout le parcours entre Elon Moreh et le Tombeau de Yossef Hatsadik, On a pu constater le déploiement impressionnant de plusieurs centaines de militaires casqués avec la main sur l’arme prêts à faire feu comme sur les photos.
Pourquoi en pleine nuit et dans des conditions aussi draconiennes? Pour éviter la guerre. En effet, le Tombeau de Yossef à Sichem jouxte avec un des nids de vipères des foyers du terrorisme arabe des plus empoisonnés, le quartier de Balatta.
Bien que sur le pied de guerre et prêts à toute éventualité, ces militaires ont été une exemple de bienveillance et d’amabilité pour nous donner un sensation qu’ils remplissaient cette mission de bon cœur. En effet, prévoir un tel évènement, le sécuriser dans ce secteur riche en terrorisme arabe et s’assurer que rien de grave ne s’y déroule, cela ne devait pas être chose aisée.
Ce sont des dizaines d’autobus et escortés en convois comme en terrain ennemi et avec au total plus de 2000 personnes de tous les âges qui n’auraient pas renoncé pour rien au monde à se rendre sur la Tombe de Yossef hatsadik. Ça ne s’est pas passé dans le calme tout à fait, les premiers autobus avant nous ont été caillassés et des résidents arabes leur ont balancé des cocktails Molotov, mais sans engendrer de dommages. Nous ne l’avons su qu’après coup.
La ville de Sichem est très belle, une situation géographique unique. Les bâtisses y sont magnifiques. Cela n’empêche pas que dans les rues, des épaisseurs d’ordures et de saleté jonchent le sol. Pas de quoi s’en étonner quand l’Autorité terroriste arabe de Ramallah dite “palos” est l’occupante légale certes, mais totalement illégitime, terrorisme arabo-musulman et saleté repoussante de l’espace public allant de pair.
Dans le Livre de la Genèse, lorsque Jacob et ses fils se sont rendus chez Yossef et ont reconnu sa démarche, ils se sont engagés à honorer sa requête de ramener ses ossements en Eretz Israël lors de la Sortie d’Egypte, engagement qui fut honoré par Moïse et ensuite par Josué fils de Noun justement en l’inhumant à Sichem.
Dans une proximité intime et affective de compression d’une épaisseur de temps de près de 4000 ans avec Joseph, Yossef Hatsadik, en dépit des évènements dramatiques et attentats arabes atroces dans cette région, nous n’avons pas voulu renoncer et ne renonceront jamais à la Terre vers laquelle Yossef nous a engagés à revenir et à y fixer son Tombeau, ceci jusqu’à l’anéantissement total de l’envahisseur venu parasiter et saboter ce lien d’intimité sans pareille d’un peuple, le peuple juif, avec sa terre et avec son histoire.
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