Par Meïr Ben-Hayoun
Lundi 19 septembre 2016, alors que deux policiers étaient blessés par un résident arabe les poignardant dans le dos à la Porte des Fleurs à Jérusalem dans la Vieille Ville et que deux autres terroristes arabes agressant aux couteaux des gardes-frontières à la Cave des Patriarches à Hébron se faisaient abattre, nous avons défilé en nombre restreint par les exigences de la police dans la localité arabe israélienne de ”Arara, non loin de Pardess-Hanna.
On a eu droit à un impressionnant déploiement de forces, hélicoptères dans les airs, flics montés à cheval, hommes du Yassam (unités spéciale de la police) armés jusqu’aux dents et en état d’alerte maximale. La police soucieuse d’éviter au maximum les incidents nous a fait pénétrer dans cette localité par un chemin de terre cahoteux, et non pas par la route comme il se doit. C’était une des conditions draconiennes pour ce permis de manifester.
Pourquoi ‘Arara? C’est la localité arabe d’où est parti le terroriste arabe citoyen israélien Nashat Malham qui vendredi 1er janvier 2016 avait ouvert le feu dans un pub à la rue Dizengoff à Tel Aviv assassinant deux personnes, Alon Bacal et Shimon Ruymi, et en blessant sept autres venus fêter un anniversaire.
La chasse à l’homme avait duré plus d’une semaine jusqu’à que le 8 janvier, cerné par les hommes du Yamam (l’Unité spéciale anti-terroriste de la police) Nashat Malham a ouvert le feu sur eux, et en la réponse ne se fit pas attendre. Nashat Malham a été descendu comme un chien près de chez lui à ‘Arara.
Depuis, nos amis du parti Otzma yehoudit, Michael Ben-Ari, Baroukh Marzel, Itamar Ben-Gvir et Bentsion Gupstein ont déposé une demande d’autorisation de manifester à ‘Arara pour y brandir des drapeaux d’Israël et signifier à ses résidents que celui qui aide un terroriste est un terroriste et par conséquent qu’il n’a rien à faire en Israël. De même qu’il ne saurait y avoir de citoyenneté israélienne sans fidélité à son Etat et à son peuple. Et qu’il était temps de faire appliquer la loi bafouée dans les localités arabes israéliennes.
La police s’était opposée à cette marche invoquant qu’il serait impossible d’assurer la sécurité dans cette localité arabe hostile bien que ses résidents jouissent du droit de vote, de la sécurité sociale et de tous les droits et bienfaits de l’Etat providence d’Israël.
Nos amis ont déposé recours à la Haute cour de justice présentant les précédents de jurisprudence où les menaces de troubles de l’ordre avait été disqualifiée par Tribunal comme motif justifiant de ne pas permettre à des citoyens israéliens de manifester et que le rôle de la police est justement d’assurer la sécurité et le droit de manifester. Non pas que la Haute cour de justice se soit enthousiasmée à nous permettre de manifester dans une localité arabe, mais en lui mettant devant les yeux sa décision concernant la gay pride qu’elle avait autorisée à Jérusalem en dépit des menaces de troubles de l’ordre, par conséquent, elle ne pouvait se contredire de façon aussi flagrante en la substance en nous privant de ce droit à ‘Arara.
A ‘Arara, nous avons été accueillis par les aboiements habituels “allah houa kbar“, et par des drapeaux de l’envahisseur arabe terroriste dit “palestiniens”. Nous leur avons rendu la politesse en chantant “Am Israël Hay” et “mafish falestine“, deux mots en arabe signifiant: il n’y a pas de “palestine”, et également “pas de fidélité, pas de citoyenneté”.
La police s”Israel a dont été obligée de déployer ses forces par la décision de justice et il a été prouvé que quand elle veut, elle peut faire appliquer la Loi dans les localités arabes. Cela signifie que les verdicts ordonnant la destruction de milliers de constructions arabes illégales sur des terres domaniale volées, ces décisions de justices non respectées par l’Etat peuvent donc être appliquées par la police. Il n’y a aucune raison qu’une minorité hostile à l’Etat juif bien que jouissant de sa citoyenneté soit au-dessus des lois, principe fondamental de l’Etat de Droit.
A noter qu’il n’y avait aucun représentant de la presse internationale ni même l’ombre d’un correspondant de médias français. Il faisait exceptionnellement et ils ont probablement préféré rester sous l’air conditionné, ou alors devaient encore faire la grasse matinée.
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