Les effets accumulés de la confrontation avec le Hamas dans le pourtour de la Bande de Gaza sur la santé des militaires et des civils. Nous publions cette lettre qui nous est parvenue récemment par une connaissance et qui nous ouvre une lucarne sur ce sujet encore peu évoqué, voir pas du tout. (M. Ben-Hayoun)
Voici quelques jours, un jeune soldat israélien se présente au comptoir d’une pharmacie à Jérusalem. Son visage est grisâtre, ses yeux cernés. Il montre des signes d’épuisement. Il devra néanmoins retourner à sa base aprés ses quelques jours de congé.
Il tousse. Il tousse… Sans rémission. Il tend son ordonnance, celle que lui a prescrite le médecin de l’armée : un simple antitussif .
Le pharmacien, en professionnel avisé s’intéresse à son cas. Vu son état, il devine que la prescription est insuffisante.
Les questions affluent :
– “Depuis quand tu tousses de cette façon? Quelle est la couleur de tes glaires? Combien de temps as-tu laissé passer sans te soigner pour en arriver à ce stade?”
Les réponses laissent le pharmacien perplexe. Le soldat lui raconte qu’il est en poste à Gaza depuis plusieurs mois. Qu’il subit au quotidien les émanations constantes de fumées noirâtres provoquées par les “palestiniens” qui brûlent les pneus et les champs. Qu’il n’a pas fait attention à sa toux au début, s’imaginant protégé par son masque que de toute façon il ne peut porter continuellement jour et nuit. Qu’il pensait que “cela passerait”.
Considérant à l’évidence la santé du soldat menacée, le pharmacien lui a vivement conseillé d’abréger immédiatement son congé pourtant bien mérité, de retourner sans tarder consulter un médecin de l’armée et d’exiger à peine de plainte de procéder à des examens complets comportant radios des poumons, son avenir risquant d’étre compromis! Ce récit est inquiétant.
Les pathologies afférentes aux traumatismes dues à une mauvaise gestion de ce conflit commencent à apparaitre seulement au sein de la population et des militaires.
D’autres cas vont se présenter sous diverses formes médicales , on peut en être certain .
Que de questions gênantes à poser!!.
Qu’en est-il des autres militaires?
Les familles encore non-informées ne devraient-elles pas se montrer à présent plus suspicieuses quant à la santé de leurs enfants envoyés au front?
Qu’en est-il de la population israélienne autour de Gaza dont personne n’évoque les traumatismes consécutifs à des mois de nuisances écologiques ?
Qu’en est-il de la responsabilité du Gouvernement vouant son peuple et ses soldats à pareils sacrifices ?
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