Par Tzvika Klein, paru dans Makor Rishon le 18/11/2016. Traduit de l’hébreu par Meïr Ben-Hayoun
Steve Bannon, le conseiller stratégique de Donald Trump, serait-il antisémite? La réponse à cette question semble diviser le judaïsme américain .
Les organisations juives américaines sont divisées sur l’accueil à réserver à Steve Bannon nommé cette semaine conseiller stratégique de Donald Trump. Est-ce qu’un antisémite sera un des proches collaborateurs du président à la Maison Blanche?
Bannon a été l’un des dirigeants de la campagne électorale de Donald Trump. Il est le directeur du site d’informations Breitbart News identifié avec le mouvement de la “droite alternative”. L’ex épouse de Bannon a témoigné lors de leur procédure de divorce que son mari aurait des vues antisémites du fait qu’il refusait d’envoyer ses filles au prestigieux lycée Archer en invoquant le “taux élevé de jeunes filles gâtées de riches familles juives” selon lui. Consécutivement et à cause de son appartenance politique, Bannon a été catalogué par beaucoup dans la Communauté juive américaine comme infréquentable. Or il est fréquent que dans l’hostilité qui acompagne les procédures de séparation de couple, l’un des conjoints profère sur l’autre des propos l’abaissant. Alors comment accueillir ces propos?
La tempête a éclaté dès l’annonce de la nomination de Bannon: plusieurs institutions juives ont vivement critiqué Bannon. D’autres l’ont soutenu. Plus mitigés, certaines organisations gardent le silence dont la plus visible est AIPAC, le lobby pro-israélien et probablement l’organisation juive la plus puissante et la plus riche aux Etats-Unis. Une des personnalités de cette organisation a confié au site Politico qu’AIPAC a pour habitude depuis de nombreuses années de ne pas commenter les nominations des Présidents des Etats-Unis.
Une autre organisation juive américaine majeure qui n’a pas pris position est le Congrès Juif Américain (AJC). Ses délégués ont affirmé au périodique Forward: “les présidents peuvent faire leur choix pour leurs équipes. Nous ne sommes pas censés réagir à la nomination de chaque conseiller”. Les médias américains se sont adressés à d’autres institutions connues dont le Bnei Brit. Elles aussi se sont abstenues de faire tout commentaire.
Certaines organisations juives préfèrent ne pas prendre position ne désirant pas de confrontation avec la nouvelle administration à la Maison Blanche, et de premier abord ne pas brûler les ponts. En revanche, d’autres organisations juives estiment que cette nomination est justifiée, mais préfèrent ne pas s’enfoncer dans les eaux troubles de la politique partisane. De façon générale, on peut affirmer que l’aile libérale du judaïsme américain n’est pas satisfaite par cette nomination et tente de la torpiller, alors que l’aide conservatrice de ce judaïsme manifeste a contrario son approbation au choix de Bannon.
Un organisme bien connu ayant ouvertement condamné Bannon est la Ligue Anti Diffamation (Anti Defamation League): “c’est un jour triste lorsque la personne derrière le site de la droite alternative, un groupe de blancs nationalistes, antisémites et racistes, est nommé à un haut poste dans la maison du peuple” a commenté son directeur, Jonathan Greenblatt[i]. Se sont jointes à ses propos les dames du “Conseil national des femmes juives” qui ont affirmé “si le Président Trump désire associer à ses supporters le reste du pays qui n’a pas voté pour lui, des gens comme Bannon devraient être écartés de son Administration”.
Parallèlement, d’autres se félicitent de cette nomination. “Tous les témoignages démontrent que Bannon a d’excellentes relations avec les Juifs” a commenté le professeur de Droit Alan Dershowitz de la fameuse Harvard Law School en indiquant que l’un des éditorialistes de Breitbart était Ben Shapiro, un Juif orthodoxe ne travaillant pas pendant les fêtes juives, délibérément sioniste engagé et qui a coopéré très étroitement avec Bannon”. Dershowitz a ajouté que le nouveau conseiller Bannon a été un grand soutien d’Israël” et a conclu: “je n’ai pas été confronté à des manifestations d’antisémitisme de sa part”. Des propos semblables ont été tenus par Aaron Klein, le correspondant de Breitbart News à Jérusalem dans une interview accordée par ce dernier au Times of Israel.
Ce dimanche 21 novembre, Bannon est censé participer à un diner de l’Organisation des Sionistes d’Amérique (ZOA), une organisation juive penchant nettement à droite. Sa présence y sera perçue comme une approbation juive à sa personne. Le président de ZOA, Morton Klein, a indiqué qu’il soutient la nomination de Bannon.
Pour cette soirée, il y aura aussi des personnalités israéliennes présentes dont le Ministre de l’éducation Nephtali Bennett, l’Ambassadeur d’Israël à l’ONU Danny Danon, le Professeur Alan Dershowitz, et David Friedman le conseiller de Trump sur les affaires israéliennes et membre de l’amicale de la yeshiva de Beth-El en Samarie, ainsi que des mécènes et personnalités juives américaines de premier plan. A l’opposé, l’ex président de l’ADL, Abe Foxman, pourtant invité a annoncé qu’il boycottera cet évènement.
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[i] Le directeur de l’ADL, Jonathan Grenblatt, a d’autre part déclaré que si une base de données nationale était créée par l’Administration Trump, il s’inscrirait comme musulman.
Si quelqu’un ne veut pas mettre ses enfants dans un établissement scolaire où il y a beaucoup d’élèves juives, il est antisémite? Il arrive même que des Juifs adoptent des positions pareilles. Ce n’est donc pas un argument. Les Juifs libéraux dépités par la défaite de Hillary Clinton ne savent plus à quel argument s’accrocher pour disqualifier Trump et son entourage.
Parlons-en du “judaïsme” américain. Ces ordures juives qui ont élu et réélu l’ennemi d’Israël, celui qui occupe la Maison Blanche pour encore deux mois.
Il faut être neuneux, ou une sous-merde gauchisante, pour parler du “judaïsme” américain. Car sur plus de sept millions d’Américains qui se disent juifs, plus de la moitié sont assimilés à 95% et n’ont plus aucune connaissance de la Torah, ni des Traditions juives. Dans la moitié restante, une grosse partie se réclame du courant dit “libéral”, qui n’est ni plus ni moins qu’une caricature blasphématoire de la Torah. Et pire, c’est surtout aux USA qu’on trouve des sectes de clowns déguisés en pitres du 18ème siècle. Ces guignols sont férocement antisionistes. Quant au courant neuneux juif, il a engendré l’abomination nommé Jstreet. Jstreet étant la souche dont est sorti Jcall, en francekipu.
Bref, toute attaque portée par ces rigolos est nulle est non avenue.
Depuis quand les Juifs, surtout Israéliens doivent-ils tenir compte de l’opinion des alter-juifs dégénérés des USA ?
Ces juifs honteux ont largement contribué à la plaie que fut le précédent occupant de la Maison Blanche.
Certes, nous connaissons le sinistre Jstreet. Mais même ceux qui n’en font pas partie, ne sont jamais très loin des délires antijuifs de ce ramassis de pourris.