התקפות בסיניL’offensive du ramadan se poursuit. Deux cent officiers, militaires, civils et terroristes d’Al Qaeda Daesh ont été tués lors d’une journée sanglante d’attaques au Sinaï et en Egypte. En ce moment même, les affrontements continuent et on fait état de militaires égyptiens capturés. On remarquera que comme pour la Bande de Gaza, comme pour le Sud Liban et comme pour la Judée-Samarie, le Sinaï également libéré par Tsahal en 1967 et abdiqué à l’Egypte dans le cadre des accords de Camp David de 1979 est devenu un bouillon de culture de terrorisme à grande échelle. Le chaos semé dans ces régions d’Israël cédées à l’ennemi et le danger qu’elles représentent pour tout le Moyen-Orient et pour la paix mondiale ne manquera pas d’interpeller par rapport à la stabilité qui y régnait avant les retraits israéliens pour la « paix ».

Après le Sud Liban, la Bande de Gaza, c’est le chaos dans ces régions d’Israël cédées à l’ennemi représentant un danger pour tout le Moyen-Orient et pour la paix mondiale,  par rapport à la stabilité qui y régnaient avant les retraits israéliens pour la « paix »  ​

Aujourd’hui mercredi 1er juillet, la guerre avec Al Qaeda en Iraq et au Levant, Daesh se rapproche à grand pas d’Israël, non pas du Nord  comme on pouvait s’y attendre, mais justement au Sud, du Sinaï.

Après les offensives terroristes de vendredi 26 juin à Tunis, au Koweït, à Kobani au Nord de la Syrie, à Mogadiscio en Somalie et en France, attaques qui se sont toutes déroulées simultanément, Daesh a pris d’assaut le dispositif de l’Armée égyptienne au Nord du Sinaï tout près des frontières avec Israël et de la Bande de Gaza.

Ce n’était pas une offensive à caractère terroriste habituel par les moyens employés, mais un véritable assaut militaire ressemblant à ceux effectués par Daesh au début du mois de juin dans la ville irakienne de Ramadi et ces deux derniers jours à Tel Abayed au Nord de la Syrie.

Cette attaque qui s’étend depuis Rafiah à la frontière entre l’Egypte et Israël jusqu’à Sheikh Zouwed au Sud-Ouest d’El Arish a débuté exactement comme se sont déroulées les dernières offensives de Daesh en Iraq et en Syrie. A un premier stade, les positions ont été prises d’assaut, les casemates et les barrages sur les routes ont été approchés par des voitures piégées. Et ensuite, sont apparus sur le terrain des hommes armés arrivant sur des mini-vans et déferlant sur les militaires de l’armée égyptienne stupéfaits. D’autre part, ces assauts ont été précédés d’appuis de tirs de mortiers intensifs.

Au total, c’est une vingtaine de positions et casemates de l’Armée égyptienne qui a été attaquée.

Les forces égyptiennes postées à El Arish appelées en renforts ont sauté sur des mines en voulant secourir les assiégés. Les hélicoptères de type Apache tentant d’intervenir ont été accueillis par des feux nourris de de missiles anti aériens portables comme les Stinger.

De surcroit, un grand nombre de militaires égyptiens ont été capturés et faits otages.

Jusqu’à présent on parle de plus de 200 militaires, civils et terroristes égyptien tués.

Suite à cela, Israël a fermé les points de contrôle de la frontière avec l’Egypte à Kerem Shalom et à Nitzana et a envoyé des renforts dans le secteur si Daesh se mettait à engager des objectifs à l’intérieur du territoire israélien.

De même, au sein des forces américaines au Moyen Orient, c’est l’état d’alerte maximal. En effet, ISIS a la possibilité d’attaquer les bases de la force internationales des observateurs dans le Sinaï (MFO) se trouvant dans le secteur de Sheikh Zouwed où sont stationnés des militaires américains.

Hier mercredi 30 juin, les infos se sont multipliées dans les réseaux sociaux faisant été que Sheikh Zouwed était tombée dans les mains d’ISIS. S’il s’avère que cela est juste, ce sera la première ville égyptienne tombée dans les mains de l’Etat islamique. Cela constituerait une victoire militaire considérable ne palissant pas en comparaison aux succès de la conquête de la ville de Ramādī en Iraq ou de Palmyre en Syrie.

Il n’y a plus de place pour le déni: comme l’offensive du Têt, le nouvel an vietnamien, des vietcongs en 1968,  il s’agit là de l’offensive musulmane du ramadan, à cette différence par rapport à l’offensive du Têt, c’est qu’elle est à l’échelle planétaire.   ​

Ce tournant pourrait signifier le siège de la force internationale (MFO) dans le Sinaï.

Ceux qui se refusent toujours à faire le lien entre cette offensive et les attaques de l’Etat islamique  de la semaine passée en Afrique du Nord, au Golfe persique et au Moyen-Orient et ceux qui ne veulent toujours pas voir le rapport entre l’organisation Ansar Bet Al maqdis qui s’est déclarée elle-même la semaine passée au Sinaï comme un comté  de DAECH, se bouchent les yeux et enfoncent leurs têtes (tant qu’elles ne sont pas encore coupées) dans le sable.

Toutes ces opérations terroristes ont commencé avec Yassin Salhi qui a découpé la tête de son employeur dans l’Isère, en passant par Seifedine Rezgui qui a mitraillé 39 touristes, la plupart britannique, à Sousse en Tunisie et jusqu’à les hommes armés qui ont entrepris leurs attaques contre l’Armée égyptienne aujourd’hui mercredi 1er juillet. Il n’y a plus de place pour le déni: comme l’offensive du Têt, le nouvel an vietnamien, des vietcongs en 1968,  il s’agit là de l’offensive musulmane du ramadan, à cette différence par rapport à l’offensive du Têt, c’est qu’elle est à l’échelle planétaire.

Toutes ces opérations sont suscitées et alimentées par deux sources. Tout d’abord, l’infrastructure militaire que Daesh a montée en Lybie. Là, les terroristes s’entrainent et s’équipent, et de là partent les munitions et les combattants pour le Sinaï. La seconde source est bien entendu l’idéologie criminelle musulmane ismaélite du chef de Daesh  Abou Baker Al Baghdadi fondée sur le principe: plus le sang coule et plus les tueries sont cruelles, ainsi l’armement des guerriers de l’islam se purifie.

Source : Debka