Par Meïr Ben-Hayoun
Pour l’Allemagne, la raison en est que son taux de natalité est tragiquement bas et qu’à ce rythme, l’âge moyen de la population allemande sera de 90 ans. Ça veut dire qu’à terme, ironiquement, c’est la Shoah du peuple allemand par lui-même, par manque de naissances: finito la nation allemande et finito le peuple allemand. Les politiciens allemands connaissent l’arithmétique et voient clairement les chiffres alarmants. Qui va travailler dans les chaines de production de Mercedes ou de BMW? En ouvrant leurs frontières, les dirigeants germains se disent que les millions de jeunes migrants leur paieront leurs retraites et régénèreront le peuple allemand. Voilà la motivation, pas l’humanisme consistant à accueillir à bras ouverts des réfugiés de pays sinistrés. C’est une affaire toute simple de comptabilité.
Au demeurant, c’est surtout la France qui a montré l’exemple en Europe depuis plus de quarante ans, entre autres, en conséquence à la Loi sur l’avortement de Madame Simone Veil sous la présidence de Giscard d’Estaing en 1975. Je m’explique. Cette Loi était censée remédier certes aux avortements clandestins qui entrainaient de véritables drames. Il fallait trouver une solution digne et humaine pour ces jeunes femmes plus ou moins en détresse. Toutefois, après cette Loi sur l’avortement, les dirigeants français ont constaté que le baby-boom était derrière eux et qu’à la place de naissances, ils ont eu des légions d’avortons. Ils avaient privilégié le confort immédiat au long terme. C’était un choix de société, mais le problème démographique ainsi engendré, il fallait trouver une solution.
Les citoyens français détruisant leur descendance dans la contraception ou par l’avortement, c’était ipso facto l’appauvrissement de la plus importante ressource d’un pays, sa démographie. En cours d’histoire en Première ou en Terminale, le professeur nous expliquait que la France était devenue un pays dominant d’Europe par sa démographie depuis le roi Louis XIV, si je me souviens bien.
Pour pallier à cette carence démographique, ils n’ont trouvé comme alternative que de faire entrer des centaines de milliers d’immigrés par an. En plus de constituer de la main d’œuvre bon marché à la satisfaction du patronat, ces immigrés ne pratiquaient pas ou peu l’avortement et leur taux de natalité pouvait combler le déficit français des naissances en leur octroyant la citoyenneté française sans trop de difficultés. Et où trouver ces gens pour combler ce déficit des naissances? Toute naturellement dans les anciennes colonies françaises du Maghreb et d’Afrique sub-saharienne encore francophones et dont les mœurs culturaux religieux favorisent les naissances.
Ce n’est qu’a posteriori qu’on s’est trouvé une idéologie d’antiracisme et de multiculturalisme à tout va pour justifier ces calculs intéressés qui se retournent maintenant comme une épée de Damoclès sur ces sociétés occidentales avec l’islam conquérant ainsi importé. Les conséquences actuelles sont donc d’une logique implacable. Il fallait voir un peu loin que le bout de son nez une ou deux générations en avant.
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